Pourquoi tu cours ?

 Une course du monde
« Pourquoi tu cours ?” permet d’observer cette
ambiguïté que nous ressentons tous à
l’égard de cette course. Comment inventer notre philosophie de la course. Il semble que la course soit un symptôme de nos sociétés néolibérales, toujours plus vouées à la mobilité, à l’accélération des rythmes . N’entendons nous pas sans cesse que l’époque est à l’urgence ! Sommes
nous amené(e)s à penser comme des coureurs même lorsque nous ne courons pas ? Sommes nous des sédentaires contrarié.es ou des nomades en berne ?

Endophasie, je me parle, je me réponds :
Des mots surréalistes, absurdes sur une pensée qui s’évapore, qu’il nous faut d’abord admettre comme notre… S’écouter dans ce temps qui court… Le fait-on vraiment ? Inventer des conjectures qu’on n’est pas tenu de faire, entrer dans un plan cohérent et ordonné. Inventer des idées dont on a besoin pour tenir la distance. Ou plutôt des idées, des pensées, viennent en tête qui permettent de peupler notre solitude de coureur.
Toutes les pensées passent des test de mobilité, dont certaines auront pu survivre à la course elle même.

Le plaisir dans tout ça ?
Mais peut-on courir pour son simple plaisir?
Pourquoi une chose frivole est elle devenue une obsession pour nombre de vies? Et si une pointe de folie apparaissait dans cette course ?