L'Or Blanc
Théâtre de Rue – Création 2024
Durée 1h00 / 3*20 minutes.
C’est l’ouverture de la semaine de ski dans la station. Le maire monte sur le podium afin d’entamer un discours malhabile, quand surgit un skieur loufoque aux accents bobo.
Puis c’est l’avalanche. Une course folle pour fuir le glacier qui dévale la montagne.
Une fois coincés dans le creux de l’avalanche, S’engage entre nos deux personnages un étrange dialogue, autour de la conquête de l’Or Blanc, de la transformation de la vie des montagnes avec le développement des sports d’hiver, les enjeux climatiques, et la consommation de masse.
Traitement :
Haletant, le duo va nous faire vivre une conversation souvent décalée, qui nous replace chacun face à nos propres contradictions. On y vivra une montagne poétique au travers de ses rapports à l’immensité qu’elle offre à voir, vivante pour ce qu’elle offre de sensations extrêmes et de vertige (le souffle du sportif, les battements de son cœur, le cri de la victoire et celui de l’échec…), dangereuse et abîmée par ceux qui, pourtant, l’ont tant aimée.
On y connaîtra une course poursuite folle entre des hommes qui fuient, l’un à pied, l’autre à skis, une avalanche que, ni l’un ni l’autre, n’avait programmée dans son agenda.
On y verra, ou pas, la solidarité qui peut apparaître dans l’adversité, entre deux personnages que tout oppose a priori. On y retrouvera aussi les différentes facettes de chacun face à la crise. On y comprendra enfin, que l’habit ne fait pas toujours le moine, et qu’il faut parfois savoir dépasser les apparences.
Un spectacle en trois actes :
Le texte s ‘écrit en trois actes de 15 à 20 minutes chacun. Il pourra ainsi se jouer d’un trait, ou sous forme de mini-série. L’idéal pour le spectateur, sera évidemment de suivre l’ensemble des trois actes pour tout suivre, mais le public pourra aussi les prendre chacun séparément. Si les deux premiers actes auront une dynamique et énergie forte, le troisième sera plus porté sur l’intime, plaçant le dialogue entre les 2 personnages coincés dans le creux de l’avalanche. Étranges réfugiés d’un effroyable destin. Comme si la nature, reprenant son pouvoir sur l’homme, leur donnait ici l’occasion d’exprimer une humanité profonde désormais éloignée de toute futilité.